lundi 25 mai 2015

Retraite supplémentaires des gérants et indépendants : oublions les idées reçues

Dans la plupart des cas, le contrat « Madelin » est intéressant pour le gérant de société qui fait financer sa retraite supplémentaire pas sa propre entreprise. Mais quid du libéral dont les cotisations « Madelin », rappelons-le, s’ajoutent en tant que charges sociales non obligatoires à l’assiette des cotisations sociales dont une partie sert à calculer le montant… de ses cotisations sociales ? 
Le PERP, quant à lui, destiné à tous (libéraux et salariés), suit le même principe que le Madelin avec un plafond de déductibilité du PERP portant sur 8 % de la rémunération brute (BNC + charge sociales), et donc moindre que celle du « Madelin » dont le plafond est 10 % du BNC plus 15% du BNC sur la fraction comprise entre 1 à 8 fois le PASS. Mais le PERP a deux avantages de taille : d’une part, ses cotisations entrent en déduction de la déclaration fiscale 2042 et non en « charges sociales » sur la déclaration 2035, ce qui évite de faire gonfler les charges ; d’autre part, à la différence du Madelin, le PERP permet de récupérer une part de capital (20% pour tous et 100 % dans certains cas).